Langues intéressantes à apprendre à l’université
Un groupe d’étudiants étudient dans une bibliothèque

Du cri à l’islandais, en passant par l’inuktitut et le gaélique écossais, voici quelques-uns des cours de langue les plus intéressants offerts à l’université pour les personnes passionnées des langues. Ils peuvent également s’avérer utiles lorsque vous êtes diplômé ou diplômée universitaire!) 

Le latin

La langue française (ainsi que l’anglais, l’espagnol et l’italien) regorge de mots et de phrases tirés directement du latin, la lingua franca de la Rome antique (ainsi que d’une grande partie de l’Europe, de l’Asie occidentale et de l’Afrique du Nord à l’apogée de l’Empire romain). En raison de son bagage historique, comprendre les bases du latin peut fournir des renseignements essentiels sur l’évolution et la structure de nombreuses langues modernes, en plus de vous permettre de découvrir les classiques de Virgile, Cicéron, Catulle et d’autres grands noms du monde antique dans leur langue originale.

La langue des signes

Ce langage visuel s’est développé au 19e siècle et est aujourd’hui le moyen de communication prédominant pour les personnes sourdes et les personnes malentendantes. Depuis, elle s’est étendue à plus de 300 langues distinctes dans le monde, dont l’American Sign Language (ASL), la variante la plus couramment utilisée aux États-Unis et dans le Canada anglophone, ainsi que la langue des signes française (LSF) et la langue des signes française du Québec (LSQ). Comptant plus de 72 millions de conférenciers et conférencières aux quatre coins du monde et un effort croissant pour rendre les communications gouvernementales et les événements publics plus accessibles aux personnes malentendantes, il n’y a jamais eu de meilleur moment pour apprendre la langue des signes.  

Les langues autochtones 

Plus de 70 langues et dialectes autochtones sont parlés à l’échelle nationale, des langues salishennes de la côte du Pacifique à la langue micmac des Maritimes. Cependant, après des siècles de répression systématique, ces langues sont toutes en voie de disparition, à l’exception de la langue inuktitute parlée au Nunavut et dans d’autres régions du Grand Nord. Dans le cadre des efforts continus visant à restaurer, préserver et célébrer la culture autochtone, il est maintenant possible d’étudier le cri, le haïda, le chipewyan et des dizaines d’autres langues autochtones dans des établissements d’enseignement d’un océan à l’autre. Non seulement ces programmes contribuent à assurer la survie de ces langues, mais ils constituent une partie importante des efforts continus vers la réconciliation entre les peuples autochtones et les peuples occupants. 

Le français acadien

Le peuple acadien est arrivé au Canada en provenance de France aux 17e et 18e siècles et s’est établi au Québec, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et ailleurs dans la région de l’Atlantique. Malgré la déportation massive d’Acadiens dans les années 1700 (principalement en Louisiane, où ils ont été reconnus sous le nom de Cajuns), la culture acadienne reste vivante et son dialecte français distinctif continue d’être enseigné et parlé dans les Maritimes. Que vous ayez des origines acadiennes ou que vous souhaitiez simplement apprendre un dialecte unique et pertinent sur le plan historique, l’étude du français acadien permet d’établir un lien avec l’un des groupes ethniques les plus distinctifs au pays.

L’islandais 

Comme il n’y a qu’environ 400 000 personnes qui vivent en Islande, l’islandais un dialecte moins répandu, du moins en ce qui concerne les langues européennes. Cependant, ce qui lui manque en omniprésence est compensé par son unicité. Ayant les mêmes racines communes dans la langue germanique que les autres dialectes scandinaves, l’islandais est particulièrement traditionnel et conservateur dans son adoption de mots empruntés à d’autres langues, une distinction qui rend cette langue d’autant plus intéressante. Heureusement, grâce à la plus grande communauté islandaise du monde à l’extérieur de l’Islande, à Gimli, au Manitoba, toute personne cherchant à en apprendre davantage sur la culture et la langue n’aura pas besoin de traverser l’océan pour le faire. 

Le gaélique écossais 

L’anglais a été la langue prédominante de la République d’Irlande et de l’Irlande du Nord pendant des siècles, mais le gaélique de l’île demeure une partie importante de sa culture. Malgré cela, le nombre de personnes parlant le gaélique écossais est en déclin constant depuis des années, ce qui a conduit à un réseau de campagnes éducatives et culturelles populaires pour le sauver. Ici, le gaélique écossais est encore parlé sur l’île du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse, où une grande population irlandaise immigrante s’est installée aux 18e et 19e siècles. Grâce à un vaste répertoire poétique, musical et folklorique gaélique à explorer, en plus d’un nombre croissant de films et d’émissions de télévision en irlandais moderne, la langue gaélique offre un point d’entrée unique à l’une des cultures traditionnelles les plus fascinantes d’Europe occidentale.

Jeremy Freed est un auteur et rédacteur en chef indépendant basé à Toronto. Ses articles sur la mode, les voyages, la cuisine et le stylisme ont été publiés dans de nombreuses revues, notamment Sharp, Harry et re:Porter. 

Jeremy Freed est un porte-parole payé pour Sonnet.
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