Soutenir vos enfants qui fréquentent l’université et qui vivent à la maison
Parents et leur fille diplômée universitaire

Mes années d’université furent l’un des moments les plus exigeants de ma vie. Je devais m’adapter à un nouvel horaire et fréquenter un établissement d’enseignement où je ne connaissais personne. J’admets que je ne prenais pas mes études au sérieux au secondaire; je savais donc que je devais faire  beaucoup plus d'efforts si je voulais décrocher un emploi à la fin de mes études.

J’habitais chez mes parents, ce qui n’arrangeait rien. Bien que c’était avantageux financièrement, mes parents ne comprenaient pas trop ce que j’étudiais et me traitaient encore comme un enfant. À cette époque, ils m’énervaient (c’était certainement réciproque), mais ils me soutenaient.

Selon mon expérience, voici quelques conseils sur la façon de soutenir vos enfants qui fréquentent un établissement d’enseignement postsecondaire et qui vivent à la maison.

Aidez-les comme vous le pouvez

La façon la plus facile de soutenir vos enfants pendant leurs études, c’est de continuer à faire la même chose qu’au cours des quelque 18 dernières années. Vos enfants qui fréquentent le cégep ou l’université vous apprécieront mieux lorsque vous ferez l’épicerie, préparerez les repas et effectuerez les tâches ménagères.

Si vos enfants sont des habitués des tâches ménagères, vous pourriez les inciter à continuer en ce sens. Cela dit, en les aidant lors des examens ou des semaines de lecture, vous leur donnerez un répit bien mérité ou plus de temps pour étudier.

Lorsque c’est possible, les conduire à l’école ou leur permettre de s’y conduire eux-mêmes fait toute une différence. Bien que les transports en commun soient pratiques, les trajets en voiture peuvent gagner du temps.

Offrez-leur un soutien ou des conseils financiers si vous le pouvez

L’une des meilleures façons d’aider vos enfants dans leurs études consiste à leur fournir un soutien financier. En ouvrant un régime enregistré d’épargne-études (REEE) (en anglais seulement), vous pouvez obtenir une contrepartie égale à 20 % jusqu’à concurrence de 500 $ par année, grâce à la Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE). Pour être admissible à la SCEE, vous devez ouvrir un REEE avant la fin de l’année civile au cours de laquelle votre enfant atteint l’âge de 15 ans.

En supposant que vous avez ouvert un REEE, l’encaissement des fonds de votre enfant lorsqu’il doit payer des frais de scolarité est la chose à faire. Votre enfant peut en fait utiliser cet argent pour tous ses besoins; vous devrez donc lui conseiller d'utiliser les fonds à des fins de scolarité uniquement.

Ne vous inquiétez pas si vous n’avez pas ouvert de REEE ou si vous n’aviez pas les ressources pour ce faire; il y a toujours moyen d’aider votre enfant. Enseignez-leur ce que vous savez sur la gestion de l’argent, dont créer un budget; cela peut les aider à gérer leurs finances. Vous pouvez également aider vos enfants à explorer les demandes de prêt étudiant ou les bourses.

Préparez-les pour la suite

Soyons réalistes : lorsque vos enfants fréquenteront le cégep ou l’université, il est peu probable que vous puissiez les aider dans leurs études. Vous pouvez cependant les préparer en leur enseignant ce qu’ils n’apprendront probablement pas à l’école.

Si vos enfants ne savent pas cuisiner, il serait peut-être temps de leur montrer quelques traditions familiales ou recettes de base. Voyez cela comme une activité peu stressante qui leur transmettra certaines compétences de vie.

C’est également une bonne idée de leur enseigner comment remplir leurs déclarations d’impôt. Bien que ce soit un exercice facile, bien des gens en sont intimidés. Montrez à vos enfants la façon de les remplir et comment les cotisations à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) peut diminuer leur revenu imposable.

Vous pourriez également aider vos enfants à rédiger leur CV et chercher un emploi. Cela peut sembler anodin, mais il s’agit d’une aide précieuse pour les préparer au monde du travail.

Traitez-les comme des adultes

Il paraît que l’une des meilleures façons de soutenir vos enfants est de les traiter comme les adultes qu’ils sont devenus. Bien sûr, vous pouvez toujours les considérer comme vos petits, mais ils commencent leur vie d’adulte lorsqu’ils fréquentent le cégep ou l’université.

Il pourrait ne pas être très efficace de les traiter comme avant. Certaines des règles que vous aviez établies pourraient devoir être assouplies. Il est possible que vos enfants adultes n’y réagissent pas très bien.

Loin de moi l’idée de vous demander d’abolir les règles établies; il suffit d’être conscient que vous avez maintenant affaire à des adultes. S’ils veulent faire la grasse matinée parce qu’ils sont restés éveillés toute la nuit à étudier ou à s’amuser, pourquoi pas? Et pas besoin de leur poser trop de questions s'ils veulent sortir en soirée.

Dernières réflexions

Il peut être délicat de vous occuper de vos enfants qui sont étudiants à l’université, surtout s’ils habitent encore à la maison. Il est difficile de les considérer comme des adultes alors que vous les avez élevés depuis leur naissance. La meilleure chose à faire est d’avoir des attentes réalistes et de les soutenir.

Barry Choi est un expert en finances personnelles et en voyages à Toronto qui fait souvent des apparitions médiatiques. Son blogue intitulé Money We Have (en anglais seulement) est une des sources les plus fiables au Canada lorsqu’il est question d’argent et de voyage. À titre d’investisseur entièrement autodidacte et autonome sans formation officielle, il rend les finances faciles à comprendre pour les Canadiens. Ses spécialités incluent les finances personnelles, le budget des voyages, l’argent des milléniaux, les cartes de crédit et des destinations tendance.

Barry Choi est un porte-parole payé pour Sonnet.
Diplômés d’universités canadiennes économisent aussi sur leurs assurances habitation et auto avec Sonnet.