Guide de tri du recyclage
Une femme trie le recyclage à la maison

Combien de fois vous êtes-vous demandé si un objet était recyclable? Comme vous le savez, la réponse n’est pas toujours évidente. Tout d’abord, la plupart des gens ne savent pas ce qu’il advient des bouteilles, des boîtes de conserve et du carton qui sont déposés dans le camion de recyclage de leur municipalité le jour de la collecte. La triste vérité est que, pour diverses raisons, une grande partie de ces articles finissent dans les dépotoirs. D’autre part, le recyclage est une entreprise extrêmement complexe qui est vulnérable aux demandes du marché et à l’évolution des conditions économiques et politiques mondiales. Il est donc plus compliqué que prévu de déterminer ce qui va où. Cela signifie également que, malgré tous nos efforts, une grande partie des matériaux théoriquement recyclables (dont environ 90 % du plastique) ne sont pas recyclés. 

Que vous souhaitiez donner une nouvelle vie à votre bouteille d’eau en la transformant en veste polaire ou que vous vouliez simplement éviter que votre bac soit rejeté le jour du recyclage, c’est une bonne idée de vous familiariser avec les meilleures pratiques en vigueur dans votre municipalité. Voici un guide des règles en vigueur dans certaines des plus grandes villes du pays.

Vancouver (et la majeure partie de la Colombie-Britannique)

Le recyclage résidentiel post-consommation en Colombie-Britannique est géré par Recycle BC, une organisation à but non lucratif créée en 2014. Pour aider les gens à comprendre le système quelque peu compliqué de l’organisation, Recycle BC distribue un guide pratique complet et offre l’application téléchargeable Waste Wizard. Ces outils aident les résidents à déterminer ce qu’il faut mettre dans le bac de recyclage (gobelets de café, contenants de lait, boîtes de conserve vides), ce qui va avec le papier en vrac (papier à lettres et boîtes à œufs en carton, mais pas les vieux livres de poche ni le papier parchemin), et ce qu’il faut apporter à un site de dépôt précis (film rétractable, papier bulle et récipients en polystyrène pour les repas à emporter). 

Calgary

Comme de nombreuses villes canadiennes, Calgary utilise un système à trois bacs (bleu pour les matières recyclables, vert pour les matières compostables et noir pour les déchets destinés au dépotoir). Bien que ce système élimine la nécessité pour les résidents de trier judicieusement leurs produits recyclables en sous-catégories, cela crée également beaucoup plus de possibilités de contamination, un fléau pour les recycleurs industriels. Pour limiter la contamination, la ville propose plusieurs guides téléchargeables et l’outil de recherche pratique What Goes Where sur son site Web. Si le système de recyclage de Calgary accepte la plupart des types de contenants (verre, étain, papier d’aluminium et plastiques numérotés de 1 à 7), il n’est pas aussi accommodant pour les couvercles, n’acceptant que les couvercles métalliques de plus de 5 cm de diamètre et les couvercles en plastique de plus de 7,5 cm de diamètre. Comme la plupart des municipalités, Calgary conseille aux résidents de nettoyer leurs produits recyclables des résidus alimentaires avant de les mettre dans le bac.

Toronto 

La plus grande ville du Canada, qui a lutté pour empêcher les ratons laveurs de fouiller ses poubelles vertes, dispose d’un programme de recyclage relativement complet et d’une application Waste Wizard pour aider les résidents à s’y retrouver. Cependant, comme tout système de recyclage, il a ses excentricités. Vous pouvez recycler un bocal en verre et son couvercle, par exemple, mais le couvercle doit être vissé (et le bocal doit être propre). La ville accepte également un large éventail d’emballages en plastique, notamment les sacs à sandwich refermables, mais interdit strictement tout ce qui est en plastique noir ou les sachets en plastique dans lesquels le café est parfois emballé. Depuis 2024 cependant, la ville accepte les gobelets à usage unique pour les boissons chaudes et froides.

Montréal (et la majeure partie du Québec)

Même les Montréalais les plus expérimentés pourraient avoir besoin d’un cours de rattrapage sur la politique de recyclage de la ville en raison d’un nouveau système introduit en janvier 2025. Le système est géré par Éco Entreprises Québec (EEQ), un organisme à but non lucratif représentant les producteurs (c’est-à-dire les personnes qui fabriquent les emballages et les produits en papier), et son objectif est de réduire les déchets en simplifiant les choses pour les résidents. Les sacs de chips et les pots de yaourt, auparavant interdits dans le bac bleu, sont désormais acceptés, de même que pratiquement tous les autres types d’emballages en papier ou en plastique (à condition qu’ils soient relativement propres et exempts de résidus alimentaires). Les seules exceptions sont les contenants aérosols, les emballages en polystyrène (symbole de recyclage 6) et les sacs « compostables » à base de plantes.

Halifax 

La plus grande municipalité du Canada atlantique n’utilise pas de système de bacs et demande à ses résidents de mettre leurs produits recyclables dans des sacs en plastique transparent sur le trottoir. Elle exige également que les produits recyclables soient répartis dans des sacs distincts pour les produits en papier et les contenants, et que le carton ondulé soit regroupé séparément. Comme la plupart des grandes villes, Halifax propose une application gratuite qui répond aux questions courantes sur les produits recyclables comme « Puis-je recycler une boîte de mouchoirs? ». (La réponse est oui, à condition d’enlever la pellicule plastique de la boîte.) Tous les autres principaux produits recyclables, y compris la plupart des types de papier et de contenants, sont pris en compte, à quelques exceptions près. Contrairement à d’autres provinces, les gobelets et les couvercles de café à usage unique ne peuvent pas être recyclés ici, pas plus que les couvercles de contenants.

Jeremy Freed est un auteur et rédacteur en chef indépendant basé à Toronto. Ses articles sur la mode, les voyages, la cuisine et le stylisme ont été publiés dans de nombreuses revues, notamment Sharp, Harry et re:Porter.

Jeremy Freed est un porte-parole payé pour Sonnet.
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