Trois astuces pour enseigner vos enfants à être financièrement indépendants
Koho - enseigner vos enfants à être financièrement indépendants

Avez-vous déjà fait un cauchemar dans lequel votre garçon de 15 ans a maintenant 40 ans et vit dans encore dans votre sous-sol? Ça ne serait pas surprenant si c’est le cas. Une recherche publiée au début de l’année révèle que les parents canadiens soutiennent financièrement leurs enfants longtemps après qu’ils aient obtenu leur diplôme universitaire ou collégial. Bien que la recherche indique que 69 % des parents étaient heureux de le faire, ce n’est probablement pas idéal si cela compromet leurs plans de retraite ou sert de béquille à leurs enfants. Nous avons parlé avec Silvi, Conseillère financière chez KOHO, des conversations que les parents peuvent avoir avec leurs enfants pour éviter d’être à jamais la « banque parentale ».

KOHO* est une entreprise de technologie financière offrant aux Canadiens une option différente des transactions bancaires traditionnelles. KOHO propose un compte de dépenses quotidiennes sans frais avec une application, qui comporte des fonctions telles qu’épargnes automatisées ainsi que conseils et avis en temps réel sur les dépenses. Silvi crée des plans personnalisés pour les utilisateurs de KOHO qui veulent rembourser leurs dettes ou concevoir un budget qu’ils peuvent réellement respecter.

En tant que conseillère financière chez KOHO, je travaille souvent avec des milléniaux qui croulent sous les dettes et sont découragés par leur situation financière. Ils veulent être financièrement compétents, mais comme le sujet Comment éviter les dettes de carte de crédit n’est pas enseigné à l’école (la raison m’échappe), ils ne savent pas par où commencer. Si les parents peuvent avoir des échanges informels sur les cartes de crédit, l’épargne et l’investissement, cela peut changer la donne pour l’avenir de leurs enfants.

Voici trois conversations importantes permettant de favoriser l’indépendance financière

Première conversation : les cartes de crédit

Saviez-vous que les Canadiens dépensent en moyenne 750 $ par année en frais d’intérêt, alors que même les meilleures cartes de crédit assorties d’une remise en argent ont un rendement de 480 $ par année seulement?

Les cartes de crédit sont attirantes en raison des avantages et des points qu’elles permettent d’accumuler, mais en valent-elles réellement la peine?

Voici comment vous pouvez aider vos enfants à éviter d’accumuler trop de dettes de carte de crédit:

  • Expliquez-leur ce que signifie paiement minimal. L’expression « paiement minimal » peut être trompeuse, donc assurez-vous de préciser qu’il s’agit du montant minimal à payer avant que la cote de crédit soit touchée, et non celui pour éviter de payer des intérêts. Précisez que pour éviter de payer des frais d’intérêt de 20 %, ils doivent payer leur solde entier chaque mois.
  • Encouragez l’utilisation d’une carte de débit pour les dépenses quotidiennes. Avec une carte de crédit traditionnelle, il est plus facile de perdre le fil des dépenses et d’accumuler un solde important à la fin du mois. Pour éviter aux Canadiens de payer des frais et des intérêts bancaires, KOHO a conçu un produit semblable à un compte débit (dans lequel vous déposez de l’argent ou votre chèque de paie, avec des remises en argent). De plus, vous pouvez configurer des avis en temps réel et des conseils sur vos dépenses, très utiles pour les budgets. Il est pratique d’utiliser occasionnellement une carte de crédit pour bâtir une cote de crédit, mais il n’est pas nécessaire d’utiliser principalement cette carte.
  • Apprenez-leur à créer un fonds de réserve Un compte chèques dans le vert peut facilement devenir une dette de carte de crédit en raison de dépenses inattendues, comme une réparation d’auto d’urgence. Comme ces situations peuvent se produire, gardez un coussin équivalent à environ deux ou trois mois de dépenses dans un compte épargne distinct pour éviter les dettes.

    Deuxième conversation : les économies

    Lorsqu’il s’agit de dettes et d’économies, le temps est de l’argent. Donc, plus tôt vos enfants s’attaquent à celles-ci, plus tôt ils seront en voie d’atteindre leur indépendance financière. En général, toute dette avec un taux d’intérêt de plus de 4 % devrait être remboursée avant d’économiser.

    Voici quelques perles de sagesse pour les aider :

    • Consultez les applications aidant à réaliser des économies. La fonction Goals fdans l’application KOHO vous permet d’établir des objectifs d’économies et d’y contribuer automatiquement chaque jour, semaine ou mois (p. ex., économiser 500 $ pour un voyage de graduation en six mois en contribuant automatiquement 3 $ par jour). Avec la fonction RoundUps vous pouvez arrondir vos achats à un montant choisi (1 $, 2 $, 5 $ ou 10 $) et déposer la différence dans votre compte épargne. Tout comme une tirelire en ligne!
    • Traitez vos économies comme une facture. Une excellente façon d’économiser ou de réduire une dette est d’établir des paiements automatiques mensuels ou aux deux semaines de votre compte bancaire à votre compte de dette ou d’investissement. Ainsi, il est impossible de ne pas économiser.
    • Aidez-les à avoir une vue d’ensemble de leur compte. Même à la fin de l’université, je n’avais jamais réellement examiné avec attention mes dépenses, puis j’ai remarqué que tout mon argent semblait disparaître. Simplement savoir combien d’argent entre et combien d’argent sort est généralement une véritable révélation pour de nombreuses personnes. Cela permet de consacrer les dépenses sur des choses qui vous rendent heureux ou heureuses et qui ajoutent de la valeur à votre vie. Il s’agit également d’un excellent exercice à faire avec vos enfants.

      Troisième conversation : l’investissement

      Chaque dollar mis de côté à 18 ans et investi avec un retour de 5 % par année aura pris dix fois sa valeur à l’âge de la retraite. Grâce à l’intérêt composé, un investissement peut vous permettre de prendre de grandes décisions, comme acheter une maison ou démarrer une entreprise, plus rapidement.

      Voici des points à retenir lorsqu’il s’agit d’investissement :

      • Commencez par ouvrir un CELI. Ce compte d’épargne libre d’impôt du Canada est un excellent premier investissement pour tous. L’investissement fructifie alors à l’abri de l’impôt et peut être retiré en tout temps (contrairement au REER, qui comporte des règles sur le moment auquel vous pouvez retirer de l’argent sans être imposé). Vous pouvez ouvrir un CELI auprès de nombreuses banques et sociétés de placement. Je recommande toujours aux gens de maximiser leur CELI avant de passer à un REER.
      • Déterminez quels investissements devraient être placés dans le CELI. Si vous avez besoin d’argent dans un ou deux ans, il est préférable de le placer dans un certificat de placement garanti ou un compte d’épargne à rendement élevé. Si vous n’avez besoin de l’argent que dans un avenir plus éloigné (trois ans ou plus), vous pouvez l’investir dans des actions ou des obligations. Tous ces investissements (à l’exception du compte d’épargne à rendement élevé) peuvent composer le CELI.
      • Aidez-les à réduire leurs frais d’investissement. Il y a quelques décennies, les fonds communs de placement avec des frais de 2 % étaient la seule option pour investir. Aujourd’hui, de nombreuses compagnies innovatrices offrent des solutions d’investissement conviviales et à peu de frais :
        1. Les robo-conseillers sont des plateformes d’investissement en ligne créant des portefeuilles diversifiés d’actions et d’obligations pour des frais minimes de 0,25 à 1 %. La plateforme déterminera votre profil de risque en fonction de vos réponses à un sondage et fera des investissements en conséquence. Un robo-conseiller est une excellente option pour l’investissement avec une approche laisser-faire. Wealthsimple et Mylo sont deux exemples de robo-conseiller, qui offrent des promotions de démarrage.
          • En passant : Les lecteurs de Sonnet peuvent faire gérer gratuitement 10 000 $ chez Wealthsimple, et obtenir un rabais de 10 $ pour ouvrir un compte Mylo à l’aide du code SONNET**.
        2. L’autogestion du marché boursier. ,Investir par soi-même ne convient que si vous voulez gérer vous-même vos actions, obligations et fonds négociés en bourse. Bien qu’il n’y ait aucuns frais en permanence, il pourrait y avoir un coût par échange ou autres frais liés au compte. Questrade est une option abordable et conviviale. De plus, les cinq banques les plus importantes ont leur propre plateforme.

      En résumé

      Comme il n’est pas toujours plaisant de parler argent, la majorité des gens se débrouillent par eux-mêmes. Amorcer la conversation dans le bon contexte (« savais-tu que tu pourrais être millionnaire un jour? ») ou prêcher par l’exemple sont généralement les méthodes les plus efficaces. J’ai eu la chance d’avoir des parents qui n’encourageaient pas l’utilisation des cartes de crédit, mais ce sont mes amis à l’université qui m’ont tout appris sur les CELI et les investissements. Bien qu’investir à l’université soit encore considéré tôt pour nombreux, j’aurais aimé le savoir bien avant. Ainsi, si j’avais mis de côté 20 $ par mois, puis investi à un taux de 5 % à 18 ans, j’aurais presque 10 000 $ aujourd’hui!


      Nous avons cherché de fond en comble pour vous fournir des partenaires qui peuvent aider à protéger, améliorer et simplifier votre vie. Visitez Les connexions Sonnet pour en apprendre advantage.

      Obtenez des conseils, des économies et des promotions directement dans votre boîte de réception.