En quittant Oslo, je m’arrête dans une station-service pour recharger mon ID.Buzz, et des chargeurs rapides, il y en a en masse! Et comme souvent en Norvège, on y trouve plusieurs autres services. J’en profite donc pour aller manger un morceau. Je regarde le menu et, tout de suite, une question me traverse l’esprit…
De quoi les Norvégiens sont-ils vraiment friands? Est-ce qu’on mange bien et sainement ici? Les produits de la terre qu’ils cultivent racontent-ils la vraie histoire de ce qui se retrouve dans mon assiette? Allons percer ensemble les secrets de leur agriculture… et pourquoi pas de l’agriculture urbaine, où avoir son propre potager ou une serre sur son toit nous permettrait de savoir ce qu’on mange vraiment…
Je reprends la route et me dirige donc vers Ås, qui est tout près, afin de continuer d’explorer les avancées norvégiennes dans toutes les facettes de la vie! L’électrification des transports est un énorme pas vers la diminution des GES et je fais moi-même ma part en conduisant la toute nouvelle ID.Buzz.
Zéro problème à voyager avec ma voiture électrique…
Je le dis comme si c’était un effort, mais je suis super contente d’essayer ce véhicule qui vient d’arriver chez nous au Québec dans un format très légèrement différent, à ce qu’il parait!
Si je m’arrête à Ås, c’est parce que l’Université norvégienne des sciences de la vie s’y trouve et qu’on y offre un diplôme d’agriculture urbaine unique en son genre. Ici on délaisse par moment les livres et les salles de classe pour mettre les mains dans la terre, là où ça se passe réellement.
Le cours est tellement unique qu’il se donne en anglais, car énormément d’étudiants étrangers viennent suivre la formation. Lors de mon passage, la professeure et chercheure en charge m’a mentionnée qu’il y avait une étudiante québécoise au département, mais que malheureusement elle était en stage dans le nord du pays au moment de ma visite… Ça aurait été génial de la rencontrer!
Cette université a été fondée en 1859… on s’entend que l’agriculture urbaine était « moins » enseignée à l’époque, mais l’emplacement éloigné de la ville entre champs et forêt en fait un endroit non seulement unique et paisible pour étudier, mais donne aussi l’espace nécessaire pour des champs expérimentaux afin de continuer d’avancer et d’améliorer la qualité des aliments. La santé c’est finalement partout en Norvège et ça inspire!
La spécialité locale - la gaufre - vafler en norvégien
Ça n’empêche pas les gens de se gâter aussi avec un petit peu de sucré… il fallait que je vous parle de la gaufre norvégienne. Miam! On peut en manger dans un petit café Pinterest à Oslo, mais il y en a aussi dans les relais-café lors des chargements de voiture sur les routes de Norvège! La gaufre est plus mince que la gaufre belge et moins sucrée. Elle est formée de 6 cœurs collés ensemble (et donc qui se détachent facilement pour 2 ou 3 ou 6 personnes) et sa pâte est unique avec un soupçon de cardamome… Les Norvégiens mettent de la confiture de framboise ou de la crème fouettée dessus, moi je la préfère nature. Faites-moi confiance, allez chercher la recette et essayez ça. Vous pourrez la manger en regardant la capsule sur l’agriculture urbaine à l’émission l’Académie du Guide de l’auto... De rien!