Eh oui, après avoir visité et rencontré des Norvégiens formidables, les batteries de mon ID.Buzz sont pleines, je mets à exécution mon escapade routière 100 % électrique et je pars à l’aventure!
Eh oui, après avoir visité et rencontré des Norvégiens formidables, les batteries de mon ID.Buzz sont pleines, je mets à exécution mon escapade routière 100 % électrique et je pars à l’aventure! On ne se lasse jamais de visiter la Norvège! Préparez-vous à arrêter souvent pour admirer les paysages!
Mes prochaines destinations sont des plus excitantes et stimulantes, car oui, être du tournage des chroniques sur l’Académie du Guide de l’auto et du documentaire Branché sur la Norvège me permet de voir du pays, mais aussi, de rencontrer un peuple avec de très belles valeurs… Direction Flam, puis la pittoresque petite ville de Bergen.
Partir à l’aventure sur les routes de Norvège c’est incroyablement magnifique… fabuleusement beau… magiquement sublime… J’ai beau essayer, aucun adjectif, hors des mots d’église, ne peut décrire l’expérience, il faut y aller!
J’ai cherché comment dire « nid de poule » en Norvégien, mais ils n’ont pas de mot pour ça. Apparemment, ils réparent la route rapidement quand il y a un problème ou la construisent simplement avec des matériaux durables. Il y aurait beaucoup à apprendre là-bas sur le plan des infrastructures, mais là n’était pas mon défi; j’y étais pour admirer l’avancement de l’électrification des transports.
On ne se lasse jamais de visiter la Norvège!
Lors de mon premier voyage en Norvège en 2019, nous avions choisi de traverser le pays d’est en ouest en VR. Voyage que je conseille à tous depuis, car c’est une expérience magnifique et plus facile à vivre qu’ailleurs puisqu’en Norvège la terre appartient à tous, tant qu’on en prend bien soin. Les Norvégiens et les touristes respectueux s’arrêtent près d’un lac ou d’une rivière, y passent la nuit, y font un feu, y mangent et repartent en laissant l’endroit impeccable pour les prochains voyageurs. C’est un concept qui semble simple, mais parlez-en aux résidents de la Gaspésie en juillet : le savoir-vivre n’est pas inné!
Ayant une voiture électrique depuis 2014, soit avant le réseau de branchement électrique public au Québec, je savais qu’en sortant des grandes villes, trouver une borne de recharge peut devenir stressant. Notre VR de 2019 était à essence, parce que ça évitait un stress en voyage! Cette fois-ci, six ans plus tard, notre escapade routière est à bord d’un véhicule entièrement électrique et nous traversons plusieurs régions en peu de temps. Stressée? Pas du tout! Ils sont rendus là les Norvégiens. Des recharges rapides presque partout, même dans un petit dépanneur sur le bord d’un lac entre deux montagnes majestueuses à quatre heures de route de toute action!
Préparez-vous à arrêter souvent pour admirer les paysages!
Faire de la route en Norvège ce n’est pas « faire de l’autoroute ». Les villes sont plus petites, il y a moins de gens, on se retrouve donc rapidement devant la beauté de la nature où chaque tournant peut me faire pousser un « Oh regarde comme c’est beau, arrête on prend une photo! »
Si vous avez déjà regardé ce pays sur Google Maps, vous réalisez que construire des routes ici a dû être un immense défi. Le nombre de tunnels et de traversiers est impressionnant. C’est normal, car les côtes sont une suite de mini péninsules rocheuses entre mer et montagne. C’est beau, mais ça complique la construction! La route monte et descend, et quand on traverse un tunnel, il ne faut pas être claustrophobe, car il peut être long longtemps! Le plus épeurant demeure les petites routes dans les montagnes. Probablement à cause du manque d’espace ou tout simplement par soucis environnementaux, les routes sont à double sens, mais avec seulement une voie de large. D’un côté de la route un mur de roche, de l’autre un ravin — vous voyez le genre? Ça fait peur et ça provoque des petits cris aigus! Par contre, chaque fois qu’il est possible, un petit espace asphalté est créé en bordure de la route, pour permettre à l’automobiliste qui se trouve du côté de ce petit espace de s’y tasser pour laisser passer le véhicule qui arrive devant lui. Encore une fois, on fait confiance au savoir-vivre des gens. Pourquoi ce type de route ne pourrait-elle pas exister au Québec? La réponse est dans la phrase précédente!
Pour suivre mon escapade routière, allez voir la chronique sur l’émission l’Académie du Guide de l’Auto.