Étudier en 2025 : les programmes d’études les plus convoités et ceux qui montent en flèche
Étudiants dans une salle de classe

Choisir un programme d’études, c’est toujours une grande étape qui donne le ton aux prochaines années. Au secondaire, plusieurs passent des mois à hésiter avant de faire leur choix. Et même après, rares sont ceux qui ne doutent jamais.

Traditionnellement, certains programmes sont très contingentés. La médecine, par exemple, dont le nombre de candidats admis est fixé par décret gouvernemental, ou la psychologie, qui attire des centaines de candidats et ne peut répondre à la demande. Mais derrière ces « classiques », de nouvelles tendances émergent et gagnent en popularité. Qu’en est-il en 2025? Petit tour d’horizon en cette rentrée scolaire.

On ne boude pas nos classiques

Certains programmes résistent aux modes et demeurent très demandés année après année. Outre la médecine et la psychologie, pensons à la pharmacie, au droit, à l’ingénierie ou à l’architecture. Dans ces programmes, il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. Le processus d’admission est rigoureux et ils attirent souvent des étudiants au dossier scolaire impeccable.

Ces programmes possèdent des caractéristiques communes qui peuvent expliquer leur attrait : expertise pointue, prestige, autonomie professionnelle et revenus supérieurs à la moyenne québécoise. Pas étonnant que la compétition soit féroce pour y entrer!

Des programmes connus à l’échelle de la province

Parmi toutes les formations offertes, certaines sortent du lot et sont devenues indissociables de l’établissement qui les offre ou de leur région. Par exemple, le Cégep de Jonquière rime avec Art et technologie des médias (ATM) depuis 58 ans, ou encore, la médecine vétérinaire évoque immanquablement la ville de Saint-Hyacinthe, même si elle est dispensée par l’Université de Montréal.

Ces programmes uniques jouissent d’une notoriété qui dépasse la reconnaissance locale et figurent invariablement parmi les plus populaires.

L’intelligence artificielle s’invite partout

Ici, il n’est pas question des étudiants qui utilisent l’IA pour rédiger leurs travaux, mais bien de l’essor fulgurant des formations dans ce domaine. Qui aurait pu prévoir, il y a seulement trois ans, à quel point des outils comme ChatGPT s’installeraient dans nos vies?

Aujourd’hui, l’intelligence artificielle s’enseigne à tous les niveaux. Les attestations d’études collégiales (AEC) sont nombreuses : Internet des objets et intelligence artificielle au Collège Ahuntsic, IA pour la gestion des affaires au Collège Cumberland ou encore la Spécialisation technique en intelligence artificielle au Cégep de Sainte-Foy.

Certificats, microprogrammes, diplômes d’études supérieures spécialisées (DESS) ou maîtrises… les universités ne sont pas en reste. Bref, comme dans nos vies, l’IA est partout, même sur les bancs d’école!

L’influence de la culture pop

Le contenu télévisuel et numérique peut influencer le choix de carrière. Aujourd’hui, les jeunes veulent devenir youtubeurs et tiktokeurs; autrefois, ils souhaitent devenir animateurs de radio parce qu’ils étaient fans de Radio Enfer (fait vécu).

Avec notre exposition aux réseaux sociaux, il n’est pas étonnant que plusieurs se tournent vers des programmes de communication, de marketing numérique ou de multimédia qui permettent de transformer une passion en carrière.

La télévision aussi joue un rôle. Aux États-Unis, après la diffusion de CSI : Crime Scene Investigation, ou Les Experts en français, les programmes de sciences médico-légales ont vu leurs inscriptions bondir. C’est ce qu’on a appelé « l’effet CSI ».

En droit, il y a eu « l’effet Suits », en référence à la série d’avocats diffusée de 2011 à 2019. Et le Québec n’échappe pas à ce phénomène. En 2016, le Jeune Barreau de Montréal demandait une diminution du nombre d’avocats, plaidant que les écoles de droit débordaient parce que les étudiants se dirigeaient vers cette profession en ayant en tête l’image d’avocats vedettes projetée dans la série, alors que la réalité est bien différente.

On observe aujourd’hui un phénomène similaire avec le courtage immobilier. Plusieurs étudiants disent suivre ces études pour faire de l’argent, inspirés par les courtiers vus à la télé dans des séries comme Selling Sunset, L’Agence, Vie$ de rêve ou Numéros 1. La réalité est pourtant plus modeste : le salaire annuel moyen d’un courtier immobilier au Québec en 2020 était de 56 400 $.  

Que nous réserve l’avenir?

Certaines formations émergent, alors que nous entamons de grandes transformations technologiques. L’informatique quantique, par exemple, promet de transformer plusieurs secteurs. Pour simplifier, il s’agit d’une nouvelle génération d’ordinateurs capables de tester plusieurs solutions en même temps, un peu comme si vous pouviez emprunter tous les chemins d’un labyrinthe à la fois plutôt que de les essayer un par un. Son influence sera énorme sur le transport, la logistique, la santé, la pharmaceutique, les finances, la cybersécurité… et l’intelligence artificielle.

Peut-être souhaiteriez-vous accompagner les entreprises dans leur transformation numérique? Dans un tel cas, il est possible d’effectuer une AEC en Innovation numérique au Cégep de Drummondville. Avec les bouleversements que l’on connait, ces formations semblent promises à un bel avenir.

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